quelques mois après avoir couché sur la bande une démo, papertank remettent le couvert tout en finesse et en mode duo. toujours dans l’air du temps en dépit de leur situation géographique difficile, la vulgarité proxémique (insulte à personne dépositaire de l’autorité artistique pourrions nous dire), peut être vue comme un hommage à gaspard glanz. peu de chances donc qu’ils soient invités à jouer un jour à l’élysée.
un samedi productif avec les mortuaciens de monkeylong descendus en voitures allemandes sur le premier plateau (en partant du bas) pour enregistrer tambour battant une jolie reprise d’un morceau des foofighters. propre et efficace.
alors que je m’apprêtais à vous divertir à l’aide de jeux de mots plus ou moins éculés sur leurs origines géographiques, et afin de copier l’adresse de leur page facebook, je m’aperçois que je m’étais — en toute modestie — surpassé lors de leur venue il y a un tout petit peu plus de deux ans. amateurs de blagues, merci d’entrer papertank dans le champ de recherche situé à droite. pour les autres, sachez qu’ils enregistrent actuellement dans nos murs une préproduction en vue de l’enregistrement début 2019 d’un nouvel opus, ce qui est une démarche étrangement sérieuse venant de la part d’individus aussi hauts en couleur. suite demain, si les gilets jaunes pris en otage ne nous prennent pas en otage, à notre tour. gare au syndrome de stockholm, c’est un coup à finir de droite, ou macroniste*.
* mais est-ce vraiment différent ?**
** il est généralement admis que les gens ne lisent pas les articles jusqu’au bout, on va voir !