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après une sortie de confinement un peu chaotique et divers projets à terminer, nous donnons enfin des nouvelles. ici, c’est toujours un peu l’ambiance carcérale, avec prison life qui revient pour terminer son prochain album. il manquait la basse (fender précision sur bassman), les guitares (schecter sur engl et diezel) et le chant (shure sm57 sur avalon 737 sp). brutal.

comme d’autres, nous n’avons jamais été en situation de rupture de bonnes idées afin de sublimer les oeuvres de nos clients, et notre vie d’après ressemble fortement à notre vie d’avant finalement, puisque nous passons la journée avec the charles ingalls. objectif : finir le chant pour les 6 titres que nous avons enregistrés au mois de février, et mixage à suivre.

Chers vous,
Après cette longue période d’activités intimes (quelques mixs et masters OKML), nous rouvrons nos portes pour vous accueillir au studio ! À l’extérieur, le jardin est disponible pour vous prélasser pendant les pauses en cas de besoin.
Si toutefois vous ne pouvez pas vous déplacer, sachez que l’on peut également mixer et masteriser vos œuvres confinées afin de leur donner l’éclat de la liberté et la fraicheur du grand air. Nos machines se languissent de signaux récréatifs, et nos oreilles sont biens reposées !
À bientôt.

deuxième journée productive avec ineps id, on attaque avec envie la basse, et les prises s’accumulent, à la manière des chauffages extérieurs sur les terrasses de la rue bersot*. allez, foutu pour foutu, on termine ça et on part en q7 buter au lance-flamme ce qu’il reste de biodiversité ! bisous.

* besançon toujours en avance sur son temps, mais ça marche sûrement avec un nom de rue de chez vous aussi, les génies sont partout !

début d’une session avec ineps id, afin d’enregistrer avec amour, bienveillance et respect trois titres pour leur prochain ep. coeur avec les doigts.

dernier jour pour under old trees déjà, l’occasion d’enregistrer de la guitare (une telecaster, pour changer), et, plus original, un très beau prophet rev2 histoire que ça plane un peu du cul — j’ai laissé tomber la poésie tsé.

début d’une session de trois jours avec under old trees, jeune groupe bisontin de post-rock, dans la plus pure tradition du genre. guitares aériennes, basse minérale et batterie stellaire, six titres à enregistrer afin de fournir la bande son de votre prochaine nuit à observer les étoiles à travers les branches des vieux arbres*.

* je m’essaie à la poésie, merci de lâcher un pouce bleu svp.

session de batterie expéditive (8 titres dans la journée) pour prisonlife qui oeuvrent à l’enregistrement de leur prochain album (et dessinent avec des robots sur les murs du studio, mais ça n’a pas de rapport). journée placée sous le signe de la courtoisie, mais la batterie est nerveuse et brutale, à l’image de l’univers carcéral (coucou patrick).

premier article de 2020, et oui, nous sommes déjà en février, mais nous avons été bien occupés à des activités de mixage et de mastering, pour min-deed, the rebel assholes, ou encore pangéa ; ces tâches étant fort peu visuelles, nous avons préféré ne pas perturber outre mesure l’actualité réjouissante de ce début d’année. retour aux bases du rock avec the charles ingalls, pour l’enregistrement de leur deuxième ep, avec une section rythmique renouvelée, qui allie l’engouement d’un membre des forces de l’ordre dans une manif à la précision d’un lanceur de balle de défense. 6 titres, 6 jours, guitares et chant à suivre.

début d’une session de cinq jours avec the last experience, jeune quartet expérimental dispersé géographiquement, pour enregistrer sept titres rock emprunts de poésie. pas encore de page internet pour ce projet, mais les plus curieux d’entre vous peuvent aller voir la page de son initiateur pour se faire une idée.

deux petits jours pour coucher sur la bande les voix de cinq titres de min-deed. fragilité et précision, tension et gravité, le tout dans un micro de cibiste haut-saônois (épaulé par un u87 germanique cependant), et avec la reverb du gouffre de poudrey, pour la couleur locale.

parfois répétitives, souvent incisives, et toujours expressives, les guitares de min-deed vont bon train (avec un contrôleur dedans, pour assurer la sécurité, parce qu’il paraît que c’est important, la sécurité). la france a peur, ma bonne dame, et ce n’est certainement pas tous ces ménestrels qui vont arranger la situation. prochain débat sur c-news : mon voisin (barbu, ce qui est un signe de radicalisation askip) joue de la guitare dans un groupe de rock, dois-je le dénoncer et lui faire suivre une thérapie de conversion (afin qu’il devienne agent immobilier et qu’il écoute vincent delerm) ?

deuxième session pour min-deed, avec aujourd’hui et demain l’enregistrement des instruments à grosses et petites ficelles (dans cet ordre, comme il est de coutume), sous l’oeil (et l’oreille) attentifs des autres membres de l’orchestre (et de leurs moyens de capture visuels). il est à noter que ce jeune groupe renforce sa stratégie de conquête numérique, alors allez aimer leurs pages facebook et instagram !

troisième jour avec min-deed pour enregistrer les batteries des cinq titres qui figureront sur leur premier ep. précision de la frappe et subtilité des ambiances, suite des festivités dans une quinzaine de jours.

séance de rattrapage pour midnight karma, afin d’enregistrer les guitares additionnelles nécessaires à tout bon disque de rock stoner qui se respecte, parce que c’est important, le respect. mixage et mastering à suivre.